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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 13:28

Dans la quasi-totalité des pays démocratiques, les leaders des partis battus aux élections se retirent - le plus souvent de manière définitive - de la vie politique.

Tel n'est pas le cas en France, où les vaincus restent imperturbablement en place, ou se ménagent, comme Giscard ou Jospin, des faux départs pour tenter ensuite (sans succès) de revenir sur le devant la scène.

Ainsi, François Bayrou et Martine Aubry viennent d'essuyer des défaites historiques pour leurs partis respectifs. Pourtant, il ne leur semble pas être venu à l'idée de démissionner, ou, tout au moins, de prendre du champ afin de laisser la place aux nouvelles générations désireuses de transformer le Modem en un parti non seulement démocrate, mais démocratique, et le Parti socialiste en une force de proposition au niveau non seulement municipal et régional, mais aussi national et européen.

Plus étonnant, qu'il s'agisse des commentateurs ou des militants, personne ne semble avoir eu le réflexe de leur suggérer cette éventualité.

Pour moi, François Bayrou et Martine Aubry ont perdu une belle occasion d'être des "beautiful losers" (titre d'un roman fameux de Leonard Cohen).

Mais peut-être trouvez vous que je suis un "coupeur de têtes" et que, dans les deux cas, les responsabilités sont collectives ? Vos avis sont les bienvenus !
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