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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 15:16
images-copie-29.jpegDans l'indifférence quasi-générale, la Cinémathèque française projetait le mercredi 24 octobre dernier un long-métrage signé Springsteen.
Non, il ne s'agit pas de Bruce, mais d'un réalisateur pour le moins obscur, prénommé Robert, ou RG, ou Bud selon les films. Il a surtout réalisé des westerns, comme ce « Toute la ville est coupable », alias « Johnny Reno », programmé par la Cinémathèque, ainsi que de nombreux épisodes de séries comme « Gunsmoke », « Rawhide » ou « Bonanza ».

En visionnant
« Johnny Reno », honnête série B, on comprend pourquoi ce Springsteen là n'est pas passé à la postérité.  Mais ce western de 1966 n'est pas dénué d'un certain charme nostalgique. En effet, ses deux personnages principaux sont interprétés par des comédiens, Dana Andrews (« Laura ») et Jane Russell (la brune de « Les hommes préfèrent les blondes »), qui avaient alors largement passé le cap de la quarantaine et dont la carrière était derrière eux. Ce qui donne de l'épaisseur à l'histoire d'un shérif fédéral venu dans une petite ville de l'ouest pour retrouver une passion de jeunesse, la tenancière du saloon, et qui est conduit à défendre un outlaw (présumé) contre la colère des Indiens (très corrects) et surtout des villageois adeptes de la pendaison-express.
Sans trahir de secret, l'histoire se termine bien pour nos deux tourtereaux middle-age.

Curiosité : ce RG partage avec Bruce non seulement son patronyme, mais aussi un titre, « Atlantic City », qui, avant d'être une des chansons emblématiques de l'album « Nebraska », avait été celui d'un film musical de 1944 dont RG fut l'assistant-réalisateur.
Cet « Atlantic City », éclipsé par le film de Louis Malle portant le même titre (1980), se singularise par la présence de Louis Armstrong qui joue son propre rôle et interprète plusieurs chansons !
Comme le chante Bruce dans
« Atlantic City », « everything that dies someday comes back »...

A town called heartbreak (une ville appelée coeur brisé) : un des titres du dernier album de Patti Scialfa , « Play it as it lays ». Ci-dessous, une version live au Today Show :





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